Edgard Quinet, angle de la rue de la Gaîté
L’installation de nombreuses tavernes favorisa, après l’implantation du cimetière, la venue de nombreux artistes, les « Montparnos », peintres, poètes et intellectuels qui firent, dans l’entre deux guerres, la notoriété de Montparnasse.
Boulevard Raspail, au n°261, un bâtiment de verre et de métal dessiné par Jean Nouvel, abrite la Fondation Cartier pour l´art contemporain, qui, héritière de la tradition artistique du quartier, encourage la création actuelle.
Boulevard Edgar-Quinet, le Marché Parisien de la Création, sorte de galerie en plein air, a la même vocation. Tous les dimanches, de 10h à la tombée de la nuit, des centaines d’artistes et d’artisans y exposent leurs œuvres devant un public mêlant amateurs d’art et non initiés. Les mercredi et samedi, c’est le marché qui s’installe et il faut se lever tôt car de nombreux clients briguent les produits frais et à portée de bourse, du petit nombre d’étals installés de 7h à 15h sur le terre-plein.
A l’ombre de la tour Montparnasse, rue de la Gaîté, résonne encore l’ambiance des nuits parisiennes d’antan où l’on venait s’encanailler dans les théâtres et les guinguettes. Aujourd’hui, même si les mythiques institutions d’antan partagent leur territoire avec les sex-shops et les fast-food, elles valent le détour. Ainsi, Bobino, rappelle les succès de Brassens ou Piaf tandis qu’un peu plus haut, boulevard du Montparnasse, la Coupole nous replonge dans l’atmosphère bohème où l’on pouvait croiser, au bon vieux temps, Picasso, Hemingway, Beauvoir ou Sartre, qui aimaient venir danser au sous-sol.
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