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Promenades dans les 8ème et 9ème arrondissements

 

Angle des rues de Presbourg et Vernet 

 

De l’autre côté du Pont de l’Alma, l’avenue du Président Wilson mène à l’avenue Marceau. A l’angle de cette avenue et de la rue Vernet, dans un des quartiers les plus huppés de la capitale, une fontaine Wallace semble prospère, aux pieds d’immeubles cossus grisés par la circulation intense de ces artères, souvent inondées de véhicules. 

A deux pas de la fontaine, le Drugstore Publicis, immortalisé par La bande du Drugstore, film de  François Armanet, mettant en scène dans ce rendez-vous de la frime, emblème d’une génération, la crème des minets parisiens, a désormais changé de peau. Brasserie, bar, cave à vin et à cigare qui fait même office d’épicerie, il accueille plutôt une clientèle d’hommes d’affaire, de gens argentés ou de touristes qui y apprécient, autour d’un verre, la vue qu’offre sa baie vitrée sur l'Arc de Triomphe et les Champs Elysées.

Avenue Marceau, du nom d’un général français de la Révolution, la petite boulangerie artisanale « Joséphine » rend un ultime hommage à Joséphine de Beauharnais, dont l’ancienne voie arborait le prénom, sous le Second Empire. Plus loin, les portes du n°5, cachent l’hôtel particulier Napoléon III, maison du maître de la mode, Yves Saint Laurent.

Souvent encombrée de magnifiques berlines et de voitures de sport garées en double-file devant un de ses nombreux hôtels quatre étoiles, l’avenue mène à la Place de l’étoile, officiellement rebaptisée Charles de Gaulle. Le rayonnement de ses 12 avenues, ses 240 mètres de diamètre et son Arc de Triomphe (élevé à la gloire des armées de Napoléon, qui, comble de l’ironie, ne vit jamais le monument), est inlassablement visitée par des myriades de touristes venus visiter la voûte qui accueille, depuis 1920, la dépouille d’un soldat inconnu désormais célèbre, veillé par une flamme éternelle qu’une délégation ranime chaque soir.

 

 

Avenue des Champs Elysées, bas, sud 

Du rond point, on rejoint aisément l’avenue des Champs Elysées, qu’il faut descendre jusqu’à l’avenue Winston Churchill pour trouver une fontaine Wallace, témoin de l’incessant ballet sonore des véhicules fusant sur l’avenue.

Avant que Le Nôtre n'y trace une allée d'ormes et que les premiers trottoirs ne soient construits, le coin n’était que marais broussailleux, passage des rois de France allant chasser à Versailles. Ne comptant, en 1800, que 6 maisons, « Les Champs Elysées » (« séjour des hommes vertueux », en grec), débordent maintenant d’immeubles de bureaux, sièges de sociétés, restaurants, magasins de luxe et de grande consommation.

Mais au-delà des boutiques, vers les contre-allées boisées des jardins de l’Elysée l’avenue dévoile son côté champêtre et n’exhibe ni cafés, ni commerces. Le Palais de l'Elysée, ancien hôtel devenu siège de la présidence et résidence du Président de la République jouxte le Carré Marigny, le Grand Palais et le Petit Palais, bâtis pour l'Exposition Universelle de 1900.

En hiver, on se réchauffe en visitant une des expositions du Grand Palais ou de son musée et centre culturel scientifique, le Palais de la Découverte. En été, on se prélasse, bercé par le glouglou des jets d'eau, dans le jardin intérieur du Petit Palais après avoir chiné au marché au Timbre du Carré Marigny où collectionneurs et néophytes se retrouvent sous les guitounes des officiels ou autour des « stands » des « pieds mouillés », ainsi nommés car, dépourvus de tentes, ils trempent dans les flaques d'eau les jours de mauvais temps !

 

 

Avenue des Champs Elysées, bas, nord 

A l’entrée des Champs Elysées, presque à la même place que la guillotine qui, durant la Terreur, exécuta Louis XVI, Marie-Antoinette et Robespierre, trône une fontaine Wallace, voisine des Chevaux de Marly de Coustou.

Face à elle, l’immense place de la Concorde, ouverte de tous côtés, offre un plongeon à 360° dans l’histoire de Paris. On s’ébahit devant ses fontaines dorées et l’obélisque en granit rose placé en son centre. Offert à la France en 1830 par Muhammad Ali, Vice-roi d'Egypte, ce monument de 230 tonnes couvert d'hiéroglyphes et coiffé, depuis 1998, d'un pyramidion de bronze et de feuilles d'or, a mis quatre ans pour venir du palais de Ramsès II à Louxor, sa ville d’origine, jusqu’à Paris.

Une fois bravée la traversée des voies environnantes, bondées de voitures se prenant pour des bolides, on accède à un vrai musée en plein air peuplé de fontaines et de sculptures, un havre de paix dont les grandes pelouses, entourées de petits bosquets ombragés, invitent au repos : le Jardin des Tuileries, plus ancien jardin à la française de la capitale. Planté par Catherine de Médicis, et totalement redessiné par Le Nôtre, au lendemain de l’incendie qui dévasta son palais royal (et impérial) durant la Commune. Le nom de « Tuileries » lui vient du Moyen-Age, du bourbier où on puisait l'argile pour en faire des tuiles car à l’époque, cette parcelle de Paris encore hors de la ville, possédait des marais bien éloignés du côté propret et classique du lieu actuel, avec ses allées bien droites, ses arbres taillés et ses parterres de fleurs bien disposées.

 

 

Angle des rues Saint Petersbourg et de Turin

En sortant des Tuileries, emprunter la rue Royale puis la rue Malesherbes, à l’angle de la place de la Madeleine, permet d’atteindre l’avenue C. Caire et enfin, nichée derrière le square Pagnol, la rue de Vienne.

On pénètre alors dans le quartier de l’Europe, centré autour de la place du même nom et abritant, à l’angle des rues de Turin et de Saint-Petersbourg, une fontaine Wallace, presque unique attrait de la place de Dublin. 

La rue de Saint-Petersbourg, siège de l’église Saint-André de l’Europe, reliant la place de l'Europe à la place de Clichy, possède une sacrée histoire. Portant le nom que la Russie donna à sa capitale jusqu'en 1918, elle a connu maints changements d’appellation, au gré de ceux de la ville à laquelle elle est dédiée. Ainsi, la nomma-t-on successivement rue de Saint-Pétersbourg, rue de Pétrograd et rue de Léningrad, avant qu’elle retrouve son nom d'origine, en 1991.

Centre d’affaire plus que pôle d’attractions, la place Dublin, avec ses tranches d’immeubles, comme autant de parts distribuées selon l’orientation des rues, inspira le peintre Caillebotte, pour son Jour de pluie à Paris, au croisement des rue de Turin et rue de Moscou. Dans ces lieux où l’on ne fait que se croiser, à l’ombre d’immeubles austères, on est loin, en effet, de l’atmosphère poétique retracée dans les tableaux de Manet, qui vécut rue Saint-Petersbourg, et on cherche en vain, dans ce décor sérieux jusqu’à l’ennui, une vitrine ou un commerce pouvant nous rappeler le charme typique de la capitale.

 

 

Place de Budapest                       

Depuis la rue de Moscou, on rejoint la rue d’Amsterdam. En la descendant, juste après le croisement avec la rue de Londres, où vécut quelques années durant, au 19è siècle, le compositeur Hector Berlioz, on tombe nez à nez avec une fontaine Wallace, juchée au nord de la Place de Budapest.

A sa gauche, donc, la rue de Londres présente, au numéro 30, une curiosité esthétique méconnue : le camaïeu de bleus et de vert d’eau des mosaïques de la façade de l’ancienne Société Française des Eaux Minérales.

Plus bas, sur la droite, s’ouvre l’une des entrées de la gare Saint Lazare qui fut la première des six gares parisiennes.

L’ouverture du chemin de fer de Paris à Saint Germain donna lieu en 1837 à la construction, sur la place de l’Europe, de l’« embarcadère de l’Ouest », une gare provisoire en bois qui, au fil des ans, selon les plans de l’architecte Alfred Armand puis, plus tard, ceux de Juste Lisch, devint la Gare où transitent aujourd’hui chaque année près de 85 millions de voyageurs.

Les nombreux hôtels, situé rue de Budapest ainsi que tout autour de la place, rappellent que l’on est en transit, aux abords d’un lieu où l’on ne reste pas. Demeurent néanmoins quelques traces, d’artistes passés par-là : une toile de Claude Monet qui en 1877 immortalise La Gare Saint Lazare et deux colonnes, exposées Cour de Rome et Cour du Havre, œuvres du sculpteur français Arman, qui au travers de ses empilements de valises et d’horloges, Consigne à vie et L’heure de tous, met l’existence de chacun en suspens.

 

 

 

Place Gustave Toudouze 

Par la rue Albert Londres, une fois contournée la place d’Estienne d’Orves et contemplée l’église de la Trinité, on débouche sur la rue Saint Lazare. En tournant sur la gauche, rue Saint Georges, on rejoint la rue Notre-Dame de Lorette puis la rue Monnier, qui cache, sur le flanc sud de la colline Montmartre, la Place Gustave Toudouze.

Parmi les lampadaires, les bancs aux pieds de fonte et les marronniers, les quatre cariatides d’une fontaine Wallace, l'une des premières installées dans Paris, agrémentent les lieux.

L'auteur de La Sirène, auquel cette placette légèrement pentue doit son nom, était un familier des dimanche littéraires de Flaubert qui encouragea ses débuts, puis du " grenier " d'Edmond Goncourt où il côtoya Zola, Daudet et Maupassant.

Cette place, curieusement réchauffée par une grille d'aération du métro, abrite les terrasses ombragées d’un restaurant indien, d’un café plutôt « cosy » et d’un salon de thé plus « british », dont la clientèle se plait à admirer les immeubles décorés, sculptés et galbés qui ornent les alentours.

Après avoir dégusté un poulet “Tikka”, une bonne part de tarte et un petit thé parfumé, rien de tel, pour se dégourdir les jambes, que d’escalader  la côté de la rue Monnier.

En direction de Pigalle, cette  rue mène à l'entrée de la cité de l'avenue Frochot où le peintre Toulouse-Lautrec installa son dernier atelier et où vécurent de nombreux artistes comme le guitariste Django Reinhardt ou le cinéaste et écrivain Jean Renoir, fils du peintre Pierre Auguste Renoir.

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Commentaires

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