Promenade dans le 16ème arrondissement

 
 

Ma toute première

   sculpture en argile...

intitulé "SOURIRE"

 
 
 
 
 

Super NANA...fesant bronzette!!!

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Pavillon de l’eau 

Au bout de la rue de la Convention, le Pont Mirabeau mène avenue de Versailles. Au n°77, l’architecture de métal et de briques d’une ancienne usine de pompage, première usine des eaux à l'ouest de Paris datant des années 1900, accueille depuis juin 2007 un lieu unique en France : le Pavillon de l’eau.

Cet espace d'information et de sensibilisation des Parisiens sur la nécessité de préserver l'eau, au travers d’expositions, d’animations pédagogiques visant le jeune public, de conférences et de débats autour du thème de l’eau, est géré par la société « Eau de Paris ».

Ancienne halle industrielle, réhabilitée par l’architecte Brossy, le Pavillon s’étend sur trois niveaux : la mezzanine translucide et blanche du premier étage, dédiée aux expositions et dotée d’un centre de documentation très fourni, le vaste hall d’accueil du rez-de-chaussée et ses deux « classes d’eau » dédiées aux plus jeunes et le sous-sol. Là, au bord d’un petit plan d’eau immobile coulé sur des galets, se niche une fontaine Wallace, au milieu des tables rondes et des chaises vertes très « design » de la cafétéria.

Dans ce moderne intérieur vert d’eau et bleu aux parois et aux escaliers tout de blanc et de transparence revêtus, la fontaine se sent à sa place, malgré son vieil âge, entourée de dessins d’enfants ou des divers acteurs des métiers de l’eau. Et elle l’est, car son nom et son utilité sont souvent vantés lors des conférences prenant place dans l’auditorium de ce sous-sol, ancienne salle des machines de l’usine, où l’on peut prendre un verre en feuilletant la documentation offerte à l’entrée.


 

 

194, avenue de Versailles, angle de la rue Boileau 

Plus haut, au croisement avec la rue Boileau, une autre fontaine montre son nez, au bord d’un des larges trottoirs de cette avenue très fréquentée.

Bien que partie intégrante du 16e arrondissement, le quartier a des allures populaires et les anciennes familles bourgeoises y cohabitent avec une nouvelle génération venant de l’autre coté du périphérique. Ici, pas de pavés, mais du béton et des graviers foulés par une population d’âges, d’ethnies et de classes sociales très différentes.

Les commerces sont le reflet de ce brassage et on voit avec surprise se côtoyer boutiques de grandes marques et supermarchés discount, tandis que fleurissent sandwicheries et traiteurs de tous pays.

Si on préfère mitonner soi-même, le marché Point du jour, qui se tient les dimanches, mardis et jeudis matin, au niveau des rues Le Marois et Gudin, est idéal. Les étals y sont bien approvisionnés et offrent toute l’année des produits frais et variés : charcuterie, fruits de mer, poissons, fruits et légumes, bref, de quoi se régaler l’œil et le palais !

Après les courses et un bon gueuleton, une marche digestive à proximité de la Porte de Saint Cloud permettra de visiter le célèbre Parc des Princes, héritier du nom d’un espace boisé utilisé au 18e siècle comme lieu de détente, de chasse et de promenade par le roi et les princes. Inauguré en 1897 sous le nom de « Stade-vélodrome du Parc des Princes », il accueille désormais des dizaines de milliers de spectateurs venus assister à un match de l’équipe de football du Paris Saint Germain, à un spectacle ou à un concert.

 

 

Place Jean Lorrain

Au bout de la rue Boileau, sur la gauche, la rue d’Auteuil conduit à la place Jean Lorrain, dévolue aux marchés alimentaires qui l’animent tous les mercredis et samedis et qui font la joie des ménagères. Deux jours par an sont également réservés au marché à la brocante, occasion pour la fontaine Wallace des lieux de curieusement voisiner avec des poupées de papier mâché et des moules à kouglof.

Ainsi donc vit le quartier d’Auteuil, conservant le caractère villageois de ses origines. C’est ce côté typique qui décide Paul Ducal alias Jean Lorrain, artiste touche-à-tout à la fois romancier, poète, journaliste, chansonnier et critique d’art, à s’installer au 45 de la rue d’Auteuil, ancienne Grande-Rue du village, tout près de l’ancienne place du marché d’Auteuil qui porte désormais son nom. Non loin du petit hôtel particulier où il recevra, entre autres, Huysmans, Oscar Wilde ou Anatole France, se trouvait alors, rue de Montmorency, le célèbre « Grenier » de son ami Edmond Goncourt.

De l’autre côté, la rue Michel Ange, longue rue bordée de façades grises abritant des immeubles collectifs cossus, accueillit en 1969, au n°112, Barbara, la « longue dame brune », qui s’y installa avec son piano et son rocking chair et y composa quelques uns de ses plus grands textes, dont L’Aigle noir.

A l’ouest, non loin de la porte d’Auteuil et faisant partie du Bois de Boulogne, l’hippodrome d’Auteuil, « temple » de l'obstacle en France, est considéré comme l'hippodrome français de référence pour les courses de ce type. 


 

 

Place de Passy 

Il faut prendre la rue Mozart jusqu’à la Place Evrard et continuer sur la droite, rue de Passy pour trouver la place du même nom.

Cette jolie place pavée, équipée d’une station vélib’ est pourvue d’une fontaine Wallace, partageant l’espace avec la terrasse très prisée d’un café bar restaurant. Ouverte l’été, couverte et chauffée l’hiver, et occupant les ¾ de l’espace, elle attire toute l’année une clientèle à la recherche d’un moment de détente, loin des établissements où le veston est de rigueur.

Même si Passy est un des quartiers les plus huppés de Paris, l’ambiance y semble décontractée. Peut-être est-ce le grand marché couvert de Passy, installé de l’autre côté de la place, rue Boislevent et ouvert tous les jours, qui rend le coin plus populaire ? A moins que ce soient les commerces de la charmante rue piétonne de l’Annonciation, qui redonnent au quartier l’allure du village d’antan.

Car jadis, bâti sur une colline, Passy était un village réputé pour ses bals, les bals du Ranelagh, et pour ses établissement de cure. On y venait également prendre les eaux, comme en témoigne encore aujourd’hui le puits artésien, situé dans le square Lamartine, au Nord de la place.

Non loin du square, la porte de la Muette mène au Bois de Boulogne, ancienne forêt de chênes, renfermant de quoi s’occuper plus d’une journée : un parcours de santé, un lac dont on peut faire le tour en barque, des pelouses où siester à loisir en regardant les enfants faire du vélo, sans oublier le Parc de Bagatelle et les serres d’Auteuil, agréables à visiter, s’il reste un peu de temps.

 

 

Place du Père Marcellin Champagnat

Depuis la place de Passy, la rue de l’Annonciation conduit à un lieu de sérénité sans pareil dans le quartier : la place du Père Marcellin Champagnat.

Dédiée à l’homme d’église et pédagogue français fondateur de la Société des Petits Frères de Marie, dont la vocation était de promouvoir l'enseignement primaire dans les campagnes, cette place dévoile une des entrées de l’immense paroisse Notre-Dame de Grâce de Passy, pouvant accueillir jusqu’à 1200 fidèles.

La sérénité ambiante invite à s’asseoir sur l’un des bancs pour se recueillir un instant. De là, on peut admirer la fontaine Wallace, faisant face à la porte centrale de la paroisse à laquelle le passage des fidèles donne vie à l’heure des messes.

Plus au Sud, en bordure de Seine, impossible de manquer ce bâtiment circulaire aux parois d’aluminium et coiffé d’une tour : c’est la Maison de la Radio, inaugurée en 1963 par le Général de Gaulle, à l’origine du projet. Siège des grandes radios d’état telles que France Info, France Musiques, France Culture ou encore France Inter avec ses plus de soixante studios d'enregistrement, elle renferme également le musée de la radio. La visite permet de découvrir, outre l’histoire de ce moyen de communication, nombre d'inventions comme le télégraphe optique des Chappe ou le téléphone de Bell, une collection d'appareils de télévision et de radio ainsi que la reconstitution d’un studio de télévision des années 1930. Pour les mélomanes, il est possible d’assister à des concerts de musique classique, contemporaine ou de jazz.

 

 

Boulevard Delessert 

La rue Raynouard monte jusqu’à la place du Costa Rica, rond point fleuri que l’on contourne pour atteindre la fontaine Wallace du boulevard Delessert.

Les usagers se font rares sur le boulevard, bien qu’il arrive de croiser, durant la période estivale, quelque touriste perdu ou fuyant la foule du Champs de Mars ou du Trocadero. Le week-end, c’est la population de ce quartier très huppé, qui vient s’installer sous le soleil ardent des terrasses d’un des deux restaurants qui font face à la fontaine.

Au bout du boulevard, le Jardin du Trocadero, créé pour l’exposition universelle de 1937 sur l’emplacement du précédent jardin du Palais du Trocadero, s’étend face à la Seine. Aux beaux jours, rien de tel que de se promener parmi les arbres et plantations diverses, d’emprunter les petits ponts de bois et de se rafraîchir  à l’une des nombreuses fontaines. Pourquoi pas également s’arrêter pique-niquer sur une pelouse avant d’atteindre le sommet du jardin. Là, sur les hauteurs, le Palais de Chaillot domine la vue et sa terrasse offre un panorama exceptionnel , surtout à l’heure où le soleil décline entre les jets d’eau. A nous, alors, le Champ de Mars et sa fabuleuse Tour Eiffel !

Une fois rassasié de la vue, un petit tour au Musée de l’Homme, musée national voué à présenter l’Humanité dans sa diversité anthropologique, historique et culturelle, au Musée de la Marine, avec ses collections et ses maquettes présentant l’histoire des trois-mats comme des paquebots,  ou à la Cité de l’architecture en intéressera plus d’un.

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